Décès à l’étranger : comment rapatrier le corps ?

Décès à l’étranger : comment rapatrier le corps ?

21 septembre 2020 0 Par Sarah

Le rapatriement de corps d’une personne décédée à l’étranger requiert une sérieuse organisation. Tout doit être en règle vis-à-vis de la commune où a eu lieu le décès, d’une part, et du pays de destination de la dépouille, d’autre part. Suivez la démarche globale.

Mise en bière

Cette étape doit se dérouler dans le pays du décès. La dépouille doit en effet être traitée et bien préparée avant son introduction dans le cercueil. Toutes ces modalités supposent l’intervention d’une entreprise des pompes funèbres. Si de son vivant, le défunt a souscris à une assurance obsèques, l’assureur contribue aux préparatifs.

La mise en bière consiste donc à placer le corps du défunt dans un cercueil. L’avant et l’après mise en bière sont des sous-étapes très importantes. Il ne faut surtout pas les négliger.

  • L’avant mise en bière

Dès la survenue du décès, le médecin va être le premier prévenu. C’est lui qui va donner l’accord écrit du rapatriement du défunt, mais auparavant, le corps doit être identifié. Les autorités locales de l’état civil doivent être avisées par le biais d’une déclaration. Les autorités consulaires doivent également être mises au courant. Le consulat vous conseillera par la suite et assurera le bon déroulement du transfert du corps. Les personnes présentes sur les lieux du décès ont aussi intérêt à faire une déclaration auprès du consulat du pays d’origine du défunt. Au cas où ce n’est pas possible, on peut en solliciter une transcription sur les registres de l’état-civil consulaire. Le but est de mentionner le décès sur l’acte de naissance de la personne disparue.

  • Après la mise en bière

La fermeture du cercueil revêt un caractère officiel. Elle nécessite une autorisation de la part de l’officier d’état-civil du lieu où la personne a été décédée. Quoiqu’utile, cette autorisation fera office de pièce provisoire en attendant la délivrance du certificat de décès. Ce certificat va attester que le défunt ne présente aucun problème médico-légal. Le scellement du cercueil doit être parfait avant le retour en terre natale. La qualité du cercueil doit également se conformer à de nombreuses conditions. C’est justement à cause de ces exigences que certaines familles choisissent la crémation avant le rapatriement des restes du défunt.

Cas de la crémation

Si la famille a opté pour l’incinération. Les cendres du défunt seront rapatriées dans une urne funéraire. Celle-ci sera scellée en bonne et due forme. Une procédure institutionnelle est à suivre. Vous devez détenir un laissez-passer pour pouvoir transporter les restes du proche décédé. Il faudra également préparer tous les documents exigés par le pays de destination. Les services de transfert de corps vous en diront plus.

Transport du corps

Les frais de rapatriement du corps ou des cendres sont à charge de la famille. Le mieux serait de vérifier si le défunt a souscrit à une assurance. Dans ce cas, l’assureur prendra en charge en totalité ou en partie les frais de retour de la dépouille.

Le processus de rapatriement par les propres moyens de la famille endeuillée, sans l’aide de personne, est interdit. L’aide d’une société de pompes funèbres est indispensable. Elle organisera tout, du décès au rapatriement qui, notons-le, est fortement encadré, surtout du point de vue sanitaire.

Les pompes funèbres proposent un véhicule de transport du corps dès le décès jusqu’à l’arrivée à l’aéroport. La veille du départ, lorsque le corps arrive à l’aéroport, il passe par le contrôle douanier. Le transport du corps peut se faire par route ou par avion. Dans ce dernier cas, les pompes funèbres du pays de destination prennent le relais du transport, de l’organisation, et de l’inhumation. Elles se chargent également des formalités administratives.